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Syndicat de Rivières Brévenne Turdine (SYRIBT)
117 Rue Pierre Passemard
69210 L'Arbresle
04 37 49 70 85
de 8h à 12h et de 14h à 17h

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Notre territoire et nos rivières

Le bassin versant Brévenne Turdine

Le périmètre de gestion du Syribt correspond au bassin versant de la Brévenne et de la Turdine, les principaux cours d’eau du territoire. Ces rivières sont les vecteurs d’une identité forte : elles ont façonné le paysage et sont depuis toujours liées aux activités humaines.  

C’est quoi un bassin versant ?

Un bassin versant est un territoire délimité par le relief, c’est-à-dire les lignes de crêtes. Ces frontières géographiques sont aussi appelées les lignes de partage des eaux. Ces frontières sont différentes des limites administratives. C’est pourquoi certaines communes ne sont pas entièrement comprises dans le périmètre de gestion du Syribt. 

 

Sur le périmètre du bassin versant, toutes les eaux de pluie sont drainées vers un même ruisseau, comme dans un entonnoir. Le cours d’eau principal du bassin versant finit par former une confluence avec un cours d’eau de plus grande importance. Ce point le plus en aval est l’exutoire. 

Le bassin versant Brévenne Turdine

L’exutoire de la Brévenne est la rivière de l’Azergues. L’Azergues achemine son eau vers la Saône,
qui rejoint ensuite la vallée du fleuve Rhône et se jette dans la mer.

Le bassin versant Brévenne-Turdine est situé dans le département du Rhône, entre les zones géographiques des Monts du Lyonnais et des Monts du Beaujolais. Il est bordé au nord par le bassin de l’Azergues, à l’est par celui de l’Yzeron, à l’ouest par le bassin de la Torranche et au sud par celui de la Coise. 

43 Communes

2 rivières

La Brévenne et la Turdine sont les rivières principales du bassin. Elles collectent de nombreux affluents au fil de leur tracé.
Le territoire possède un maillage de 160 km de cours d’eau au total.

L’exutoire du bassin versant de la Brévenne et de la Turdine est la confluence avec l’Azergues au niveau de la commune de Lozanne.

 

900 m 

altitude au niveau

du point

culminant au

col des Sauvages. 

La source de la

Turdine se situe

à Joux (800 m).

200 m

 altitude au niveau 

de la confluence 

de la Brévenne 

avec l’Azergues.

La source de la 

Brévenne est à 

Maringes (630 m).

 

Les cours d’eau

Les cours d’eau du bassin versant sont non domaniaux : leur lit et leurs berges appartiennent aux propriétaires riverains. En revanche, l’eau qui y coule fait partie du patrimoine commun de la nation, en vertu de la loi sur l’eau de 1992. Le régime hydrologique des deux rivières est de type pluvial contrasté. Les cours d’eau ne sont pas alimentés par la fonte des neiges mais par les précipitations. Ils présentent une alternance de périodes de hautes eaux en automne et au printemps, un débit moyen en hiver et un étiage estival très marqué provoquant régulièrement des assèchements complets de cours d’eau.


La Turdine

Affluent de la Brévenne en rive gauche au niveau de l’Arbresle.

Elle prend sa source au sud du col du Pin Bouchain, à 710 m d’altitude, sur la commune de Joux et parcourt environ 25 km avant de se jeter dans la Brévenne.

 

La Brévenne

Affluent de l’Azergues en rive droite au niveau de Lozanne et sous-affluent de la Saône.

Elle prend sa source sur la commune de Maringes, dans la Loire, à 560 m d’altitude. Elle s’écoule du côté du département du Rhône sur 40 km avant de se jeter dans l’Azergues.

Les principaux affluents

De  la Brévenne : 

l’Orjolle, le Rossand, le Cosne, le Conan, le Trésoncle, le Contresens, le Buvet.

De la Turdine : 

le Taret, le Boussuivre,
le Torranchin, le Batailly. 

 

Les crues

Le bassin versant Brévenne-Turdine est marqué par des crues récurrentes, rapides et violentes. Les plus marquantes pour la population à cause de la brutalité de la montée des eaux sont :

Crue d’occurrence presque centennale sur la Turdine et trentenale sur la Brévenne..

Turdine

125 m³/s

Brévenne

151 m³/s

Turdine

88 m³/s

Brévenne

79 m³/s

Turdine

53 m³/s

Crue qualifiée de retour 30 ans sur la Brévenne et 20 ans sur la Turdine

Turdine

93 m³/s

Brévenne

146 m³/s

A ce jour, il s’agit de la crue la plus marquante. C’est la plus grosse crue connue sur la Brévenne, avec une période de retour estimée à 100 ans à l’Arbresle. L’événement a généré de nombreux et importants dégâts.

Sain-Bel

200 m³/s

l’Arbresle

235 m³/s

Les sécheresses

En contraste avec les crues, le niveau des cours d’eau peut baisser drastiquement en été. L’étiage, c’est-à-dire la période des plus basses eaux s’étale sur une période de plus en plus longue. Les petites sources se tarissent. Une grande partie des affluents de la Brévenne et de la Turdine sont asséchés.

Cette année illustre les extrêmes successifs du changement climatique, avec un été caniculaire et une crue record à l’hiver.

Les étés marquent le début d’une suite de records de températures atteintes dans le Rhône. Les étés marquent le début d’une suite de records de températures atteintes dans le Rhône. Un tronçon de la Brévenne s’assèche complètement de manière récurrente l’été. 

L’arrêté préfectoral de gestion de la sécheresse est finalement levé après avoir atteint le niveau d’alerte renforcée pendant plusieurs mois. 

Le premier arrêté préfectoral de gestion de la sécheresse de la saison est publié après un printemps exceptionnellement sec. 

Notre patrimoine naturel
à préserver

Les milieux aquatiques du territoire sont des habitats, des voies de déplacement et des lieux de reproduction abritant une faune et une flore patrimoniales. Ce maillage de corridors aquatiques, que l’on appelle la trame bleue, est complété par un panel de zones humides tout aussi riches en biodiversité. Le Syribt œuvre notamment pour la préservation et la restauration de ces milieux remarquables.

Les zones humides

Elles se caractérisent par une saturation du sol en eau de manière temporaire ou permanente et constituent une transition entre les milieux aquatiques et terrestres. Il existe une grande variété de milieux regroupés sous l’appellation de zone humide : prairie humide, lône, tourbière, marais, bords de cours d’eau, sources en tête de bassin versant, etc. 

Ces secteurs préservés des perturbations venues de l’amont et de la plupart des activités humaines abritent des milieux naturels de très bonne qualité, qui rendent également des services naturels pour les hommes. Par exemple, les zones humides se comportent comme des éponges. Elles ont un rôle de tampon lors de crue en stockant provisoirement l’eau dans le sol. Cette eau est progressivement restituée aux nappes et aux rivières, atténuant ainsi les phénomènes de sécheresse. Elles participent notoirement à l’épuration naturelle des pollutions contenues dans l’eau. 

 

Elles sont cependant rares et peuvent être menacées par l’intensification de l’agriculture et de la sylviculture (circulation d’engins, plantations inadaptées), le remblais et le drainage, ou l’urbanisation. 

Lors d’une pluie abondante, la zone humide joue le rôle d’une éponge. Elle limite ainsi les fortes inondations en zone urbaine.

La Turdine amont labellisée “Rivière en bon état”, notre patrimoine naturel récompensé

Grâce aux actions portées par le Syribt, un premier tronçon de la Turdine de sa source jusqu’au barrage de Joux a été  labellisé “Rivières en bon état”. Cette récompense est décernée par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse pour mettre en valeur les milieux bien préservés et restaurés.

La faune et la flore remarquable

Ces espèces sont historiquement présentes sur le territoire et sont considérées comme un gage de bonne qualité du milieu naturel. Elles sont dites patrimoniales et tendent à se raréfier.

La loutre

Le martin pêcheur

Le cincle plongeur

La truite fario

L’écrevisse à pattes blanches

Les libellules

Le papillon cuivré des marais

La petite scutellaire

Les espèces exotiques envahissantes

Les espèces dites exotiques ont été introduites par l’Homme, pour la pêche, l’embellissement des jardins, ou par accident. Parmi elles, certaines sont dites envahissantes, c’est-à-dire qu’elles concurrencent les espèces patrimoniales jusqu’à les remplacer complètement. Plusieurs mécanismes peuvent expliquer cette disparition : les espèces envahissantes peuvent être porteuses de maladies qui déciment les espèces locales, pousser ou se reproduire plus vite, consommer plus de nourriture ou cacher la lumière, ne pas avoir de prédateurs naturels, etc.

La renouée du Japon

La balsamine de l’Himalaya

Le buddleia de David

L’écrevisse américaine

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